Chorégraphie et musique Hofesh Shechter
Création lumière Tom Visser
Création costumes Osnat Kelner
Directeur artistique associé Bruno Guillore
Collaborateur musical Yaron Engler
Collaborateur scénographique Niall Black
Interprétation Tristan Carter, Robinson Cassarino, Frédéric Despierre, Rachel Fallon, Cristel de Frankrijker, Mickaël Frappat, Natalia Gabrielczyk, Zakarius Harry, Alex Haskins, Yeji Kim, Keanah Faith Simin, Juliette Valerio, Chanel Vyent
Musiciens Yaron Engler, Sabio Janiak, Alex Paton
Musique additionelle
“I Remember” interprété par Molly Drake
Avec l'aimable autorisation de Domino Publishing Company Limited, (PRS) o/b/ Bryter Music
“I Remember” Arrangé et interprété par Nell Catchpole
Avec l'aimable autorisation de Domino Publishing Company Limited, (PRS)
Directeur technique Paul Froy
Régie lumières Andrej Gubanov
Régie son Tom Penny
Régie plateau Leon Smith
Assistante régie plateau Leah Butterworth
Chargée de tournée Rebecca Moore
Photographie Tom Visser / Todd MacDonald
Production Hofesh Shechter Company
Commande Théâtre de la Ville – Paris.
Coproduction Sadler’s Wells London ; Brighton Dome & Brighton Festival ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Seongnam Arts Center/Seongnam Cultural Foundation ; Danse Danse Montréal ; MC2 : Maison de la Culture de Grenoble - Scène nationale ; Ruhrfestspiele Recklinghausen ; Central - La Louvière; Shanghai International Dance Center Theater (SIDCT) ; Théâtre Sénart - Scène Nationale ; Torinodanza Festival / Teatro Stabile di Torino - Teatro Nazionale ; Festspielhaus St.Pölten (AT) ; La Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale ; Maison de la danse, Lyon - Pôle européen de création ; Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux ; Château Rouge, scène conventionnée – Annemasse ; Châteauvallon-Liberté, scène nationale ; Scène Nationale ALBI-Tarn ; Le Carré Sainte-Maxime. Avec le soutien de Theater Rotterdam ; Les Salins – Scène Nationale de Martigues ; Marche Teatro / Inteatro Festival ; La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne et The Maria Björnson Memorial Fund.
Don individuel Georgia Rosengarten.
La Hofesh Shechter Company reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et des subventions publiques de l’Arts Council England.
Extrait d'entretien entre Hofesh Shechter et Thomas Hahn pour le Théâtre de la Ville, Paris
Vous créez au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt Theatre of Dreams. De quels rêves s’agit-il ?
Cette pièce est portée par nos imaginaires collectifs qui concernent nos vies et nos sociétés avec leurs règles, les attentes auxquelles nous faisons face et ce qu’on nous permet de réaliser. Notre compréhension de la vie est le fruit des récits que les membres d’une communauté échangent entre eux, et nos enfants grandissent avec les histoires que nous leur racontons. À partir de là se forge notre réalité sociale. Des humains qui imaginent un monde et le transforment en réalité, et c’est ce que la pièce déploie face au public, comme dans un miroir, probablement déformant. Cela peut sembler vague, mais mon rôle n’est pas d’imposer un point de vue ou une théorie. Je préfère soulever des questions que de donner des réponses toutes faites. Je ne cache pas la complexité des choses, avec laquelle nous nous débattons en permanence.
[...]
Quels ont été les thèmes et objets de votre recherche ?
On ne saurait réduire ce processus à des thèmes. Par contre, la présence de nos récits collectifs comme ferment de ma création nous ouvre une porte en direction du monde complexe de nos émotions. C’est comme une plongée effrénée dans l’inconscient collectif pour mettre au monde une œuvre. Mais ce sera une déconstruction du récit collectif, ce « théâtre des rêves » dans lequel nous vivons et où se créent les structures de nos imaginaires.
Comment avez-vous travaillé ces états physiques et émotionnels pour Theatre of Dreams ?
L’idée était ici d’amplifier tout état dans lequel on se trouvait, de se laisser emporter et d’accepter de se perdre. D’aller au fond de l’excitation, de la douceur, de l’enthousiasme… Ce travail sur l’amplification volontaire a largement coloré notre pièce. Il est vrai que mon travail tend toujours vers un absolu, mais cette façon de se dire qu’on allait volontairement exagérer nos états distingue le processus de Theatre of Dreams de mes autres créations.
Vous évoquez l’inconscient collectif et les récits. Comment les danseurs vivent-ils cette mise en commun ?
J’ai le sentiment que l’expérience collective est au cœur de mon travail. Partager la joie, la puissance, les peines mais aussi la confusion, car l’être humain est rempli de conflits internes et perturbé par ses besoins contradictoires. Nous voulons comprendre les choses et les définir mais plus nous les définissons, plus nous les enfermons. Dans la vie, nous cherchons un état d’union avec l’univers et les autres, et en même temps, nous naissons dans un monde qui nous impose ses définitions et cloisonnements. Nous voulons sentir le lien avec notre communauté, mais plus nous nous unissons autour d’un récit, plus nous nous séparons d’autres communautés. La magie du théâtre et de la danse est justement de nous permettre de ressentir plus d’unité avec les autres. Ici, nous tentons de faire tomber les définitions pour que les communautés puissent se mélanger. [...]
Entretien intégral à retrouver sur le site du Théâtre de la Ville
Hofesh Shechter est chorégraphe, compositeur et directeur artistique de sa compagnie de danse, Hofesh Shechter Company, installée à Londres depuis 2008. En 2009, la Maison de la danse le programme pour la première en fois en France avec les pièces Uprising / In your rooms. Depuis, Hofesh Shechter continue d’enrichir le répertoire de sa compagnie de nouvelles créations qu’il présente dans des tournées internationales : The Art of Not Looking Back (2009), Political Mother (2010), Sun (2013), Barbarians (2015), Orphée et Euydice (2015), Grand Finale (2017), Show (2018), Political Mother Unplugged (2020) Double Murder (2021), Contemporary Dance 2.0 (2022).
Il chorégraphie également pour d’autres compagnies de danse internationales, parmi lesquelles le Royal Ballet, le Nederlands Dans Theater 1, le Alvin Ailey Dance Theatre, le Cedar Lake Contemporary Ballet, le Ballet de Bern et l’Ensemble Batsheva. Enfin, il s’associe à des projets pour le théâtre, la télévision ou l’opéra, créant, entre autres, Two Boys, avec le compositeur Nico Mulhy (2013, Metropolitan Opera de New York) ou présentant sa version d’Un violon sur le toit (2016, Broadway ; Tony Award). En 2018, The Art of Not Looking Back est entré au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris. Cette même année, il est reçu Officier de l’ordre de l’Empire britannique.
Au cinéma, Hofesh Shechter joue son propre rôle dans le film En corps de Cédric Klapisch sorti en 2022.
Il est artiste associé au Sadler’s Wells et auprès de la compagnie Gauthier Dance (2021-2024). Il a reçu de nombreux prix, notamment une nomination aux Laurence Olivier Awards de la meilleure production de danse pour Grand Finale (2018), le prix du meilleur film de danse au Festival de Cannes (2023).
| Hofesh Shechter Dance Company à la Maison de la danse
Janvier 2009 - Uprising / In your rooms, (première française)
Septembre 2010 – Political Mother, (première française à la Biennale de la Danse)
Juin 2014 - Sun
Juin 2016 - Barbarians
Janvier 2019 - Grand Finale
Mars 2023 -Double murder
+ Bord de scène
Jeudi 28 novembre | à l'issue de la représentation
+ 30 minutes chrono !
Vidéoconférence
Mardi 3 décembre | au CinéMAD | en entrée libre
Découvrez les vidéos que nous avons sélectionné pour vous.
Trois pièces, trois soirs. Une occasion de découvrir l'univers de la figure majeure du flamenco et de la danse mondiale à travers ces trois pièces chronologiquement et esthétiquement liées.
[à partir de 10 ans]
Sensible et délicat, ce spectacle tout en suspensions, élans et équilibres se déploi sur les notes de Henry Purcell et de Marc Mellits dans des accords parfaits entre musique et jonglage.
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