dans le cadre de COSMOLOGIES - Carte blanche à Marco da Silva Ferreira
Productions réalisées par le CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL - BALLET DE LORRAINE. Le CCN - BALLET DE LORRAINE est soutenu par le Ministère de la Culture – DRAC Grand-Est, Le Conseil Régional Grand-Est et la Ville de Nancy.
Création 2021
Pièce pour 23 interprètes
Chorégraphie Maud Le Pladec
Musique Chloé et Pete Harden
Conseil à la diffusion sonore Vincent Le Meur
Lumière Eric Soyer
Création costumes Christelle Kocher – KOCHÉ
Assistante costumes Laure Mahéo
Stagiaire dramaturgie Baudouin Woeh
Assistant à la chorégraphie Régis Badel
Répétitrice Valérie Ferrando
Matériaux / inspirations cinématographiques Parris Goebel, the Royal Family, megacrew / Busby Berkeley, Varsity Show – Finale / Tiller Girls of London in 1958 / Clip de Demon, You are my high (le baiser) / Koché Fall 2019 /Koché Summer 2019 / Apichatpong WEERASETHAKUL, Cemetery of splendor / Arthur Penn, Miracle en Alabama / Andrzej Zulawski, Possession, avec Isabelle Adjani / HOMECOMING, un film de Beyoncé / Bob Fosse, Chorus line / Maud Le Pladec, Poetry / Alain Corneau, Série noire / Claire Denis, Beau travail / Bob Fosse, Sweet Charity
Matériaux des artistes du CCN – Ballet de Lorraine Inès Depauw, Matéo Lagière, Emilie Meeus, Céline Schoefs, Charles Dalerci
Production CCN – Ballet de Lorraine. Coproduction CCN d’Orléans
Pour cette nouvelle création avec les danseur·euse·s du CCN - Ballet de Lorraine, j’ai imaginé un dispositif chorégraphique empruntant au cinéma certains procédés de montage et d’assemblage.
Je travaille la pièce comme un plan fixe, ou plan séquence, où le mouvement et le regard ne s’arrêteraient jamais.
La plasticité des images, l’énergie et le rythme des séquences étant constitutifs d’une scène dont l’intensité physique ou visuelle ne quitte jamais son apogée.
La pièce, pensée comme un « bloc » de corps, d’images et de sons, ne comprendra ni début, ni milieu, ni fin. Tel un climax permanent, le groupe de danseur·euse·s tiennent ensemble ce point culminant, l’énergie devant toujours se trouver à son zénith.
Dans STATIC SHOT tout racontera les corps, comment ils interagissent, comment ils excédent, comment ils se meuvent, comment ils vivent ou survivent, comment ils s’abandonnent, comment ils s’attirent, comment ils se mêlent, comment ils s’entrechoquent, comment il se transforment, comment ils ne meurent pas…
Derrière un pitch, une situation simple ou une scène de « … », que se passe-t-il vraiment ?
Et si le plaisir de ne faire qu’un devenait un motif de tension ?
Entre extase et climax, danses collectives et unissons, où se situe alors l’accident, la fracture, le relâchement?
Maud Le Pladec
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec, née en 1976 à Saint-Brieuc, est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz.
En 2010, elle crée sa première pièce Professor (prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique), premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle crée le second volet, Poetry. En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme hors les murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus.
En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en co-créant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris à la mise en scène d'Eliogabalo par Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón.
Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie — CDCN du Val-de-Marne. En janvier 2017, elle succède à Josef Nadj à la direction du Centre chorégraphique national d'Orléans. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, le solo Moto-Cross, Je n’ai jamais eu envie de disparaître avec l’auteur Pierre Ducrozet et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018. En 2021, elle a présenté Static Shot avec le CCN — Ballet de Lorraine, et counting starswith you (musiques femmes), une création dédiée au matrimoine musical. En 2022, elle crée Silent Legacy au Festival d'Avignon.
En janvier 2025, elle prend la direction du CCN – Ballet de Lorraine, une compagnie pour laquelle elle avait déjà été invitée par Petter Jacobsson pour créer plusieurs pièces, notamment Static Shot. Son projet artistique et culturel pour le CCN- Ballet de Lorraine s’appuie à la fois sur l’histoire du BTC (Ballet Théâtre Contemporain) et sur différentes formes d’expressions artistiques telles que la musique, le cinéma et les arts visuels.
Création 2024
Pièce pour 24 interprètes
Chorégraphie Marco da Silva Ferreira
Musique Luis Pestana
Musique inspirée de la musique d'Arcangelo Corelli Violin Sonata in D minor "LaFolia", Op. 5 N°12
Costumes Aleksandar Protic
Lumières Teresa Antunes
Assistante chorégraphique Catarina Miranda
Répétitrice Valérie Ferrando
Production CCN – Ballet de Lorraine. Coproduction avec Mafalda Bastos et P-ulso
Avec a Folia, Marco da Silva Ferreira part d'un phénomène social du XVe siècle pour explorer les concepts d'extase, d'euphorie et de rébellion collective, comme moteurs de construction culturelle, politique et artistique. La Folia, pilier musical de la Renaissance, trouve son origine dans un rassemblement populaire né au Portugal où des bergers et des bergères dansaient d’une manière rapide et confuse, en portant sur leurs épaules des hommes habillés en femmes. D'origine rurale, liée aux rituels de fécondité, aux fêtes, à la musique et à la danse, elle finit rapidement par marquer aussi les festivités des cours des royaumes, notamment dans le sud de l'Europe.
Folia est née, en portugais, de l'association du mot fole - le soufflet pour attiser le feu, proche éthymologiquement de fôlego - le fait d'inspirer de l'air, et de folga - le jour de repos ou de loisirs. La folião/foliona - la personne en réjouissance, en dehors du labeur, s'autorise à se remplir la tête et les poumons d'air et se comporte avec une apparente folie. Ce réseau historique de directions, de sens et de métaphores reflète la pertinence et même la pulsion de ce phénomène dansl e passé et, sur un ton provocateur, dans le présent à partir de ce contexte historique, le chorégraphe fait une rencontre fictive entre la fête portugaise et les danses contemporaines.
Né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal), Marco da Silva Ferreira est diplômé en physiothérapie par l’Institut Piaget, Gaia. Interprète professionnel depuis 2008, Marco da Silva Ferreira a dansé pour André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes, Paulo Ribeiro, entre autres. Il a travaillé comme assistant artistique de Victor Hugo Pontes dans l’œuvre Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma-a en 2014, puis comme assistant chorégraphique dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora.
En tant que chorégraphe, il crée Nevoeiro 21, Réplica ... éplica ... éplica (2013) et c’est avec Hu(r)mano – créée cette même année – qu’il reçoit le prix du Meilleur jeune artiste Portugais 2014 et qui le propulse sur la scène internationale. S’ensuivront Brother (2016), créée au Teatro Municipal do Porto et présentée à la Biennale de la danse de Lyon en 2018, puis Bisonte créée au Teatro Municipal do Porto en 2019 et joué à Lisbonne, à Bruxelles et dans différentes villes de France, puis SIRI (2021) co-créée avec le cinéaste Jorge Jácome.Entre 2018 et 2019, Marco a été artiste associé au Teatro Municipal do Porto, puis de 2019 à 2021 au centre chorégraphique national de Caen. En 2021, SIRI, unprojet en collaboration avec le cinéaste Jorge Jácome, est présenté au FestivalDias da Dança à Porto. En 2022, il est invité par la compagnie de danse sud-africaine Via Katlehong à créer le spectacle Via Injabulo avec le chorégraphe Amala Dianor. La même année, il crée la pièce Fantasie Minor, produite par le CCN de Caen et jouée à la Biennale de la danse 2023, et C A R C A Ç A. En 2024, Marco crée a Folia à l’Opéra national de Lorraine(Nancy) avec le CCN - Ballet de Lorraine.
Son travail de chorégraphe s’est développé autour des pratiques urbaines, dans une réflexion continue sur le sens des danses émergentes de nos jours.Aujourd'hui Marco da Silva Ferreira est un des neuf artistes associés à la Maison de la danse et à la Biennale de la danse de Lyon.
+ Conférence dansée F*cking Future par et avec Marco da Silva Ferreira
Vendredi 17 jan. à 19h00 | Studio | Gratuit sur réservation
+ Bord de scène
Vendredi 17 jan. à l'issue de la représentation
+ Concert de João Pais Filipe et Luís Pestana
Vendredi 17 jan. à 22h15 | Plateau ouvert | Entrée libre
+ Projection Um Corpo que Dança - Ballet Gulbenkian 1965-2005
Un documentaire de Marco Martins. En portuguais sous-titré anglais (durée 2h)Samedi 18 jan. à 15h30 | CinéMAD | Entrée libre
+ Open studio by Piny
Extraits de pièces, en anglais
Samedi 18 jan. à 18h00 | Studio | Gratuit sur réservation
+ Rencontre Marco da Silva Ferreira & Maud Le Pladec
Animée par Léa Poiré
Samedi 18 jan. à 19h15 | Plateau ouvert | Entrée libre
+ DJ Set de Leonor Ramos
Samedi 18 jan. à 22h00 | Plateau ouvert | Entrée libre
[dans le cadre de Histoire(s) de la danse #4]
Une danse baroque élancée, épurée et résolument actuelle sur la musique de Georg Friedrich Haendel. Un ravissement pour les yeux et les oreilles
Sensible et délicat, ce spectacle tout en suspensions se déploie entre musique et jonglage.
En savoir plusMerci à nos partenaires pour leur soutien