Programme de salle

Maguy Marin

Les applaudissements ne se mangent pas

durée : 1h

Générique

CRÉATION 2002 · REPRISE 2025
Pièce pour 8 interprètes

Chorégraphie Maguy Marin
Musique Denis Mariotte
Scénographie Maguy Marin, Denis Mariotte, Ulises Alvarez, Renaud Golo
Lumières Alexandre Béneteaud, Albin Chavignon
Régie générale Albin Chavignon
Régie plateau Juliette Dubernet

Interpréation Kostia Chaix, Kaïs Chouibi, Clémence Dieny, Lazare Huet, Louise Mariotte, Lisa Martinez, Alaïs Marzouvanlian, Rolando Rocha, Brune de Maurin
Assistant pour la reprise Kostia Chaix

Production - Compagnie Maguy Marin
Directrice du développement Dorothée Alemany
Responsable de prodution & d’administration Julia Alquier
Chargée de production & à la coordination pédagogique Léa Monchal

_
Coproduction
Pour la création en 2002 : Biennale de la danse de Lyon 2002, La Ferme du Buisson / Scène nationale de Marne-la-Vallée, Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape
Pour la reprise 2025 : Maison de la danse, Pôle européen de création - Lyon, Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris

Accueil en résidence 2025 Maison de la Danse, Lyon - Pôle européen de création
La Compagnie Maguy Marin est en résidence permanente à RAMDAM, UN CENTRE D’ART.La Compagnie Maguy Marin est conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est également subventionnée par la Ville de Lyon et reçoit l’aide de l’Institut français pour ses projets à l’étranger.

Diffusion nationale et internationale A Propic - Line Rousseau et Marion Gauvent

Note d'intention

Cette pièce a été créée en 2002 lors de la Biennale de la danse dédiée aux pays d’Amérique latine. En 2016, elle a fait l’objet d’une reprise pour le ballet de l’Opéra de Paris sous la direction de Benjamin Millepied.
Ces terres d’Amérique Latine, pillées depuis des siècles, sont habitées par des peuples dont la richesse culturelle et humaine, leurs musiques, leurs poètes, leurs chants, leurs paysages, leur chaleur et leur ténacité sont un exemple de résistance pour nous.
Nous la reprenons en 2025 car l’actualité mondiale des crimes commis et des répressions encore pratiquées nous poussent à enfoncer le clou : explorer à travers des possibilités spatiales et corporelles, les manigances et stratégies de pouvoir qui régissent le fonctionnement de sociétés dirigées par des oligarchies soutenues par des institutions internationales qui dictent les politiques économiques publiques sous forme d’ajustements structurels, nécessaires à leurs profits. Il s’agit de se saisir de cette préfiguration pour réitérer que, dans l’exploitation incessante des richesses des sols, dans l’asservissement des personnes qui habitent ces terres, dans les politiques qui ont maintenu et maintiennent encore un strict contrôle de leur émancipation par la répression de tout mouvement de liberté, des corps sont engagés dans des luttes, dans des connivences, dans des indifférences et qu’aussi loin que ces drames aient lieu, ils sont aussi notre affaire. Ils portent un nom.
Huit danseurs – huit êtres humains – jouent de tensions pour essayer d’en dégager ce qui contribue, de la complexité à l’indifférence, à nous faire croire que tel est le destin du monde, un monde où la réussite de quelques-uns fait face à  "l’impuissance" de plusieurs milliards d’autres, et qu’en effet, malgré les bons points distribués aux bons élèves par la finance internationale épuisant les luttes et ruinant les populations, les applaudissements ne se mangent pas.
Maguy Marin

Maguy Marin

Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par-là, en France, au tout début des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études – de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles). Une volonté qui s’affirme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXe siècle.
De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Ulises Alvarez, et bien d’autres encore.
En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte ouvre le champ des expériences. 1998, année d’une nouvelle implantation. Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public pour y célébrer les richesses des différences et le plaisir du jeu très vivant de la création.
L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité des années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’est ouvert à partir de 2012 la nécessité d’une nouvelle étape à partir d’un ancrage dans la ville de Toulouse.
En janvier 2015, Maguy Marin et la compagnie retrouvent l’agglomération lyonnaise. Une installation à Ramdam qui voit le déploiement d’un nouveau projet partagé avec d’autres artistes : RAMDAM, UN CENTRE D’ART.
En savoir + sur sa compagnie

Autour du spectacle

+ 1ères parties

Martyre de Malika Djardi
Jeudi 6 et vendredi 7 nov. à 19h | Studio | 10€ > 13€
+ d'infos

+ 30 min chrono !

Vidéoconférence
Vendredi 7 nov. à 19h30 | CinéMAD | entrée libre

+ Rencontre Bord de scène

Vendredi 7 nov. après la représentation

+ Spectacle

Ça quand même
16 et 17 janvier 2026 | RAMDAM, UN CENTRE D’ART | Infos à venir

Aller plus loin

Découvrez les vidéo que nous avons sélectionnées pour vous.

Shot !

Une minute pour tout savoir sur la spectacle

Numeridanse

Plongez dans l'univers de Maguy Marin

La Masterclasse

Rencontre tout en douceur avec Maguy Marin | France Culture
Prochainement à la Maison
26 > 27 nov.
Noé Soulier &
Maude Gratton
Close Up

Portés par des pièces contrapuntiques de Bach interprétées par les membres de l'Ensemble il Convito, danseurs et danseuses assènent des gestes dynamiques, délicats et parfais martiaux, puisés dans des actions du quotidien. Musique, mouvements et images des corps se répondent pour faire jaillir une expressivité captivante.

En savoir plus
17 > 18 mars
Armin Hokmi
Shiraz

D'un mouvement minimal hypnotique ininterrompu qui dessine des mosaïques sur la scène, Armin Hokmi ravive le pouvoir infini de la danse. Un travail l'orfèvrerie chorégraphique.

En savoir plus